La nouvelle année coïncide avec le début de la saison en grand bassin. Celle-ci demande aux nageurs d’être plus assidus et préparés; en effet, la transition entre petit bac’ et bassin “olympique” se fait généralement dans la douleur, car on ne peut pas se relancer du mur tous les 25m.
Les 12 jours passés à Luxembourg, en grand bassin, ont sans doute contribué à lancer la nouvelle saison. Du gros travail de fond a été fourni par la quinzaine de nageurs “Elite” présents (100x100m, 40x100m jambes seules, et bien d’autres séries), complétant ainsi le travail de vitesse et de technique privilégié depuis septembre. Mais c’est aussi un travail sur le “team spirit” qui a été rendu possible au Centre d’Coque. La saison avance, et tous ces éléments seront mis à l’épreuve plus concrètement lors des Championnats suisses d’Oerlikon, du 15 au 18 mars.
J’écris cet article seulement un jour après la fin de la compétition. C’est un moment où je me pose encore beaucoup de questions sur la qualité de mon travail des dernières 12 semaines. Est-ce qu’on a fait ce qu’il fallait pour que nos nageurs puissent réussir ? C’est l’occasion d’une analyse pour faire mieux lors des prochaines 16 semaines en vue des Championnats Suisse en grand bassin. Qu’est-ce qui nous a manqué pour faire mieux ? Quels sont les changements à apporter aux entraînements pour mieux encadres tous les nageurs ? Enfin, c’est un moment émotionnel pour l’entraîneur…il faut tout remettre en questions et en même temps garder confiance pour la suite. Ceci n’est donc pas un rapport dans le vrai sens du mot, mais plutôt une partie de mon travail de «digestion» de ces Championnats.